le soir vient doucement
je travaille à la lampe
pièce froide et déchirures
autour de moi vit une foule
des amas d’étoiles et d’inconnus
j’ai dressé des remparts que je ne sais plus comment ni quand franchir.
mes yeux se ferment mais il faut travailler
gestes automatiques et pensées de hasard
ma tête me fait mal
ces temps-ci je vis aux crochets de mes rêves
mes mains tremblent
je ne sais plus comment apaiser ma faim